Travaux : qui a le droit de monter sur un échafaudage ?

Les échafaudages sont d’excellentes solutions pour assurer la sécurité de vos ouvriers quand vous effectuez des travaux en hauteur sur un chantier. Cependant, l’usage de ces dispositifs est encadré par certaines règles. Retrouvez ici un aperçu des formations et des mesures à prendre avant d’utiliser un échafaudage.

Les formations et qualifications requises pour utiliser un échafaudage

L’échafaudage est une construction éphémère que vous pouvez installer pour des travaux qui nécessitent l’accès à des zones difficiles ou élevées. Il peut s’agir de la pose de peinture ou de la réparation d’une toiture ou d’une façade… Quel que soit le contexte, le droit de monter sur un échafaudage est réservé aux travailleurs qualifiés.

En l’occurrence, les charpentiers, les ouvriers et les professionnels impliqués dans la construction sont concernés. Mais avant d’y avoir accès, ils doivent suivre des formations et détenir des certifications qui permettent d’assurer leur sécurité et celle des autres. Il en est de même pour ceux qui doivent monter, démonter et modifier le dispositif.

Si vous optez pour la location d’échafaudage dans un établissement spécialisé en la matière, vous aurez la certitude d’avoir des techniciens en installation déjà outillés pour ce type de tâches. De plus, ces entreprises peuvent également vous offrir un accompagnement personnalisé, peu importe la forme de l’installation (roulant, multidirectionnel, parapluie ou tour escalier).

Cette entreprise parisienne a contacté une société spécialisée dans la location d’échafaudage en Île-de-France pour effectuer ses travaux en hauteur.

Sécurité des échafaudages : quelles sont les réglementations en vigueur ?

La principale menace liée à l’usage des échafaudages est la chute des personnes et des objets. Mais en plus de cela, il y a des dangers d’électrocution, d’effondrement ou de renversement des installations. Pour y remédier, le Code du travail énonce quelques prescriptions à suivre afin de garantir un environnement sans risque.

La loi exige que les matières de fabrication du dispositif doivent être solides, sécurisées et stables. Vous devez donc privilégier les matériaux qui ont le droit d’usage de la norme NF096. En plus, le chef d’établissement ou un spécialiste doit effectuer des vérifications pour s’assurer que l’échafaudage n’a pas subi de dégradations.

Cela se fait de façon journalière pour vite repérer les défauts. En ce qui concerne les autres risques, les orages et la foudre peuvent provoquer des surtensions et des cas d’électrocutions. Vous devez alors cesser les travaux sur l’échafaudage quand les conditions météorologiques ne s’y prêtent pas.

Les responsabilités de l’employeur et du personnel autorisé

En tant qu’employeur, votre responsabilité est de vous assurer de la formation de ceux qui travaillent sur le chantier. Vous devez également faire connaître à tout le personnel les consignes d’utilisation. En particulier, mettez l’accent sur les horaires d’ouverture et de fermeture des trappes d’accès.

N’oubliez pas les limites de charge et les procédures à suivre pour signaler d’éventuels problèmes. Les personnes qui résident à proximité doivent être informées des risques, même si elles ne fréquentent pas la zone. Quant aux employés, leur responsabilité est d’utiliser l’échafaudage, conformément aux dispositions prévues par le concepteur.

Ils doivent aussi porter leur équipement de protection individuelle (EPI). À titre d’exemple, il y a le harnais anti-chute, les chaussures de sécurité, le casque, l’absorbeur d’énergie et les gants. Toutes ces mesures permettent d’éviter les coups à la tête, de lutter contre le froid et d’amortir les chutes.

Source: https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000240930/